50

victimes soutenues

2

nouvelles affaires
au niveau national

2

nouvelles affaires
au niveau international

60

professionnels du droit formés

287'816

budget annuel (CHF)

Pour favoriser son implantation locale, le programme Népal a ouvert sa première structure permanente à Katmandou et embauché de nouveaux collaborateurs népalais.

Des pas hésitants vers la reconstruction

2017 a vu la tenue des premières élections parlementaires au Népal depuis la fin de la guerre civile, il y a 11 ans. Si cet événement est reconnu comme une étape vers une meilleure représentativité, le scrutin a malheureusement été perturbé par des affrontements entre militants des partis adverses.

Des progrès timides ont aussi été réalisés en matière de justice transitionnelle. Les premières condamnations pour des crimes liés à la guerre, dans l’affaire emblématique de l’adolescente assassinée Maina Sunuwar, ont été particulièrement saluées. Il revient maintenant au système judiciaire d’appliquer les peines prononcées.

Une adolescente assassinée devient une figure d’espoir au Népal

La Commission vérité et réconciliation et la Commission d’enquête sur les disparitions forcées ont toutes deux vu leur mandat prolongé d’un an. Bien qu’il s’agisse d’une mesure nécessaire, ces entités continuent d’être critiquées pour leur inefficacité, leur opacité et leurs lacunes structurelles.

La justice transitionnelle fait l’objet d’interférences politiques et de processus viciés

Un tout nouveau Centre des droits de l’homme et de la justice

Reconnaissant le besoin d’une présence locale renforcée, TRIAL International a ouvert sa première structure permanente à Katmandou. Ouvert en avril, le Centre des droits de l’homme et de la justice (Human Rights and Justice Center) informe les victimes sur leurs droits et leur offre une assistance juridique gratuite.

Le personnel du Centre, composé uniquement de Népalais, travaille avec un réseau d’avocats locaux de confiance, qui ont tous reçu une formation spéciale auprès de TRIAL International. Le Centre défendra des affaires aux niveaux national et international, ce qui est rare au Népal.

Ouverture du Centre des droits de l’homme et de la justice à Katmandou

Etendre le réseau géographique et tester de nouvelles stratégies

Conformément à la philosophie de TRIAL International de s’aventurer en dehors des sentiers battus, le programme Népal s’est étendu au-delà de la capitale. En effet, plus les victimes sont éloignées de Katmandou, moins elles sont susceptibles de faire valoir leurs droits et d’intenter une action en justice.

Un nouveau programme de formation destiné aux avocats a été lancé à Biratnagar (dans l’est du pays) pour garantir aux victimes, où qu’elles soient, un accès égal à l’information. Pour cette même raison, le Centre cherche à travailler avec des avocats venant de tout le Népal, et pas exclusivement installés à Katmandou ou aux alentours.

Donner les moyens d’agir aux groupes les plus vulnérables

Le programme a également exploré de nouvelles pistes dans le domaine juridique, comme une procédure d’intérêt public devant la Cour suprême népalaise. En raison de la réticence des autorités à appliquer les décisions des Nations unies, peu de victimes voient un réel changement ; la Cour pourrait donc légitimement se pencher sur la question.

La reconnaissance du problème par la plus haute instance juridique du Népal pourrait enfin pousser les autorités à garantir aux victimes justice et réparation.

Les autorités locales manquent à leurs obligations

Le rôle unique de TRIAL International au Népal

  • TRIAL a créé dans le pays le premier centre capable de défendre des affaires de droits humains à l’échelle nationale et internationale.
  • Elle mène la coalition des ONG pour faire appliquer les décisions des Nations unies au niveau national.
  • Elle est la seule ONG à fournir une formation d’un an aux acteurs locaux, en combinant théorie et pratique.

 

Un enfant torturé par des policiers obtient réparation