31

victimes soutenues

6

nouvelles affaires
au niveau international

40

professionnels du droit formés

262'251

budget annuel (CHF)

A sa sixième année d’existence, le programme Burundi a fait évoluer sa stratégie pour se concentrer sur le transfert des compétences et l’autonomisation des partenaires locaux.

Des violences systématiques condamnées par la communauté internationale

Le Burundi a fait la une de l’actualité en novembre 2017, lorsque la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé l’ouverture d’une enquête sur des allégations de crimes internationaux. Plus tôt cette année, la Commission d’enquête des Nations unies sur le Burundi est parvenue aux mêmes conclusions, en confirmant que les exécutions extrajudiciaires, arrestations et les détentions arbitraires, disparitions forcées, tortures et violences sexuelles ont toujours cours depuis 2015.

Le pouvoir burundais s’attaque à quiconque ose le défier

Alors que le pays s’est presque totalement coupé du reste du monde, il devient de plus en plus compliqué de se rendre sur le terrain. TRIAL International a donc mené la plupart de ses activités depuis l’étranger, notamment les pays limitrophes du Burundi.

« On vit dans l’angoisse permanente » : Le calvaire quotidien des Burundais

Une source unique et directe d’information

En 2017, la criminalité endémique au Burundi a incité TRIAL International à concentrer son action juridique sur les organes internationaux.

Sa connaissance approfondie du système judiciaire national défaillant lui a toutefois permis de fournir à nombre d’organes internationaux, notamment la CPI, des informations de première main sur les difficultés rencontrées par les victimes. Cela s’est révélé essentiel, en particulier pour la CPI, qui ne peut enquêter sur des crimes que lorsque les États refusent ou sont dans l’incapacité de le faire.

Burundi devant la CPI : le critère de complémentarité est-il rempli ?

En 2017, TRIAL International a effectué sa première mission d’enquête sur des cas de violences sexuelles. Elle s’est entretenue avec 40 femmes et hommes, victimes directes de ces crimes et désormais réfugiés au Rwanda. Leurs témoignages contribueront à documenter et mettre en lumière cette forme de violence trop peu signalée, et à poursuivre les auteurs de ces actes.

Des irrégularités dans un cas de viol sur mineure

Vers une meilleure autonomie

En raison de la situation du système judiciaire burundais et de l’enquête en cours de la CPI, TRIAL International a concentré ses efforts de formation sur les poursuites internationales, et en particulier sur la compétence de la CPI. Elle a organisé une session spéciale sur la documentation des violences sexuelles, expliquant les normes internationales et les meilleures pratiques pour ne pas re-traumatiser les victimes. Une attention particulière a été consacrée à la notion de consentement et aux techniques d’entretien avec les victimes.

Le Burundi s’étant replié sur lui-même, il est devenu de plus en plus urgent de donner aux acteurs locaux les moyens de lutter contre l’impunité de façon autonome. Pour la première fois, un avocat ayant reçu la formation de TRIAL International est lui-même devenu formateur, transmettant ainsi à ses pairs les connaissances acquises. Les avocats formés dans le passé ont été encouragés à porter leurs propres affaires au niveau international, agrandissant ainsi les brèches ouvertes par TRIAL International.

Le quotidien d’un avocat burundais en exil

Le rôle unique de TRIAL International au Burundi

  • TRIAL a été la première ONG à saisir des mécanismes internationaux et régionaux de droits humains contre le Burundi.
  • C’est le seul acteur qui propose des sessions régulières de formation aux avocats locaux.

 

Les violences pré-crise ne doivent pas tomber dans l’oubli