Référendum biaisé et condamnation internationale
Le 17 mai 2018, la population burundaise a voté en faveur de réformes constitutionnelles permettant notamment au président, Pierre Nkurunziza, de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2034. Un résultat sans surprise, puisque toutes les voix dissidentes ont été étouffées avant le scrutin.
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Dans son dernier rapport, la Commission d’enquête des Nations Unies sur le Burundi a établi que des violations des droits humains de grande ampleur étaient encore perpétrées dans le pays en 2018. Les cas documentés d’exécution extrajudiciaire, de disparition forcée, de détention arbitraire, de torture et de violences sexuelles pourraient constituer des crimes contre l’humanité.
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