« Traduire pour TRIAL améliore mes compétences… tout en soutenant une cause formidable »

07.05.2019 ( Modifié le : 22.07.2019 )

Portraits de bénévoles #1

Aleksandra Chlon, traductrice bénévole chez TRIAL International. ©Aleksandra Chlon

Depuis 2018, 12 bénévoles s’occupent spécifiquement de traduire les actualités du site de TRIAL International. Pour les remercier de leur engagement précieux, la série « Portraits de bénévoles » leur donne la parole. La première à se prêter à l’exercice est Aleksandra Chlon, traductrice freelance à Menton (France).  

Quand et comment avez-vous entendu parler de TRIAL ?

J’ai entendu parler de TRIAL pour la première fois à l’université. Une professeure de traduction à Édimbourg (Écosse), où j’ai fait mon master, nous avait encouragé à y travailler pour améliorer nos compétences et gagner de l’expérience… tout en soutenant une cause formidable. Depuis octobre 2015, je suis restée fidèle au poste !

Parlez-nous un peu de vous…

Je me décrirais comme une globetrotteuse. Ma famille déménageait souvent quand j’étais plus jeune et j’ai habité dans plusieurs pays : Pologne, Finlande, Belgique, Estonie… J’ai fait mes études en Écosse et depuis un an je vis dans le sud de la France. Les langues ont donc toujours joué un rôle déterminant dans ma vie et j’ai toujours voulu devenir traductrice. Après un stage de traduction au Parlement Européen à Luxembourg et deux ans dans une agence de traduction en Écosse, je me suis lancé en freelance en janvier 2017. Àpart les langues, j’adore faire la randonnée et je fais aussi des vitraux.

Quels aspects de la mission de TRIAL vous parlent le plus ?

J’admire le travail fait par TRIAL. L’organisation offre une réelle aide aux victimes de crimes atroces, aux gens qui sont complètement négligés par leurs propres gouvernements et impuissants face aux injustices qui ont été commises envers eux. Les missions menées par TRIAL permettent de sauver des vies et je me sens honorée de pouvoir y contribuer, aussi modestement que ce soit.

Comment organisez-vous votre bénévolat dans le reste de votre emploi du temps ?

L’un des avantages d’être traductrice indépendante est que je travaille de chez moi et je reste maîtresse de mon emploi du temps. Cela veut dire que, tant que je n’ai pas de projets urgents à ce moment-là, je peux facilement prendre une demi-heure ou une heure pour effectuer une traduction pour TRIAL.

Qu’avez-vous appris depuis le début de votre bénévolat ?

Mon bénévolat m’a sensibilisée aux problèmes d’impunité et violations de droits humains dans le monde d’une manière beaucoup plus approfondie qu’en suivant simplement l’actualité. À travers les traductions, j’apprends des détails que je pense je n’aurais pas appris autrement. De plus, en faisant les recherches nécessaires pour traduire les textes, je fais souvent des digressions et je commence à lire l’histoire d’un pays africain ou un projet mené par les Nations Unies, par exemple.

Pensez-vous que votre expérience comme bénévole pourrait vous servir dans votre carrière ?

En tant que traductrice, toute expérience m’est bénéfique et améliore mes compétences professionnelles. Grâce au bénévolat chez TRIAL, j’approfondis mes connaissances et mon vocabulaire dans des thèmes avec lesquels je n’aurais pas affaire autrement : l’humanitaire, les droits humains, l’injustice et l’impunité, etc. De plus, je développe ainsi un domaine de spécialisation, ce qui est très important pour les traducteurs.

 

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