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Disparitions forcées : nous avons toutes les cartes en main
Chers amis,
La semaine dernière, nous avons commémoré la Journée internationale des victimes de disparition forcée. Ce phénomène est en augmentation partout dans le monde et de nouveaux risques émergent. De plus en plus souvent, les plus vulnérables comme les migrants ou les mineurs sont pris pour cibles.
Ce constat pourrait provoquer un sentiment d’impuissance ; mais nous devons faire preuve de recul. Jusqu’à très récemment, les disparitions forcées étaient presque totalement passées sous silence. Il y a 15 ans, elles ne disposaient même pas d’une définition claire. Or aujourd’hui, nous disposons de tous les outils nécessaires pour faire face à ce fléau.
Il y a peu, le Comité des droits de l’homme a reconnu la responsabilité du Népal dans la disparition de Danda Neupane. D’autre part, le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires a engagé un dialogue avec le Mexique sur la disparition forcée de centaines de mineurs.
Nous avons toutes les cartes en main, et nous devons maintenant faire le meilleur usage possible de ces mécanismes juridiques. C'est pourquoi TRIAL International s’engage à partager ses connaissances, notamment avec les défenseurs des droits humains et les familles des disparus.
Une utilisation judicieuse de ces instruments permettra de faire la lumière sur ces crimes et d’empêcher de nouvelles disparitions. Espérons qu’ils soient un jour si efficaces… qu’ils ne seront plus utiles.
Gabriella Citroni, Conseillère juridique principale
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