Un projet de l’Union européenne, mené en collaboration avec le PNUD, permettra à TRIAL International d’élargir ses activités de lutte contre l’impunité dans l’Est de la RDC.

Grâce à son expertise en matière d’accès à la justice, TRIAL International a été approchée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour participer à un projet d’amélioration structurelle du système judiciaire congolais. Celui-ci est mené de concert avec l’Union européenne, qui en est le principal bailleur.

Le projet vise à lutter contre les crimes internationaux en renforçant l’accès des victimes à la justice. Il s’articule autour de deux priorités : d’une part, au niveau national, développer le rôle des juridictions civiles ; et d’autre part, favoriser l’accès des victimes aux organes internationaux, tels que la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et le Comité des droits de l’homme des Nations Unies.

La première phase du projet se déroulera jusqu’en 2018. Dans ce cadre, TRIAL International, déjà présent au Sud Kivu, devrait étendre ses actions à la province du Katanga, tristement célèbre pour l’importante impunité qui y règne.

Courant mai 2009, TRIAL a introduit pour le compte de AOUALI Mouni épouse FARAOUN, FARAOUN Feryale et BOUREGBA Fatiha, agissant respectivement en leur qualité d’épouse, fille et mère de M. Farid FARAOUN, une communication individuelle contre l’Algérie devant le Comité des Droits de l’Homme des Nations unies.

Il s’agit du treizième dossier déposé contre l’Algérie par le CAJ.

Agriculteur, éleveur de bovins et producteur de lait, Monsieur Farid FARAOUN était une personnalité de sa région. Le 11 février 1997 à 12 h. 45. Il a été arbitrairement arrêté à son domicile par des agents de la sûreté de la wilaya de Sidi-Bel-Abbes, dans le cadre d’une vaste opération de police.

Il est porté disparu depuis.

Le lendemain de son arrestation, son épouse et ses enfants ont été expulsés par les forces de police du domicile familial, lequel a été immédiatement et intégralement détruit par des engins de démolition.

Dans la nuit du 12 février 1997, l’épouse de Monsieur FARAOUN a pu secrètement rencontrer un agent de l’Etat qui lui a indiqué que son mari avait été torturé la nuit de son arrestation. Dans les mois qui ont suivi, la famille a reçu des informations de sources différentes, selon lesquelles Farid FARAOUN avait été  blessé et vu dans deux hôpitaux militaires.

Sa famille n’a plus réussi à le localiser par la suite et n’a pu avoir aucun contact avec lui. Malgré de nombreuses démarches auprès des autorités pour solliciter l’ouverture d’une enquête, aucune information n’a pu être obtenue sur le sort réservé à Farid FARAOUN.

Il est demandé au Comité de déclarer que la disparition de Farid FARAOUN constitue, à son égard, une violation du droit à la vie; à ne pas subir de torture ou des traitements cruels, inhumains ou dégradants; à la liberté et à la sécurité de la personne; de recevoir en détention un traitement respectueux de la dignité humaine; à être reconnu en tant que sujet de droit; de ne pas faire l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille et son domicile;  au respect de la vie familiale et à un recours effectif pour ces violations (articles 6 § 1, 7, 9 § 1, 2, 3 et 4, 10 § 1, 16, 17, 23 § 1 et 2 § 3 duPacte international relatif aux droits civils et politiques).

Il est également demandé qu’une enquête sur les circonstances des violations alléguées soit entreprise et que les personnes responsables soient pénalement poursuivies en justice.

Il est en outre demandé au Comité de constater que les auteurs de la communication ont elles-mêmes subi une violation de leur droit à ne pas subir des traitements cruels, inhumains ou dégradants; de ne pas faire l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille et son domicile; au respect de la vie familiale et à un recours effectif pour ces violations (articles 2 § 3, 7, 17 et 23 § 1 du Pacte).

La procédure est en cours devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies.

La décision

Au mois d’octobre 2013, le Comité des droits de l’Homme a communiqué sa décision(appelée « constatations » dans les termes onusiens).

Le Comité a retenu que l’Algérie avait violé les articles 6 §1, 7, 9, 10 §1 et 16 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, individuellement et lus conjointement avec l’article 2 § 3, ainsi que l’article 17 lu conjointement avec l’article 1 §3 du Pacte, à l’égard de Farid Faraoun. Le Comité a également constaté une violation des articles 7 et 17, individuellement et lus conjointement avec l’article 2 par. 3 du Pacte, à l’égard de la famille de la victime.

Le Comité a notamment enjoint l’Algérie de « mener une enquête approfondie et rigoureuse sur la disparition de Farid Faraoun ». L’Algérie doit également « fournir aux auteurs des informations détaillées quant aux résultats de son enquête », « libérer immédiatement l’intéressé au cas où il serait toujours détenu au secret » ou « restituer sa dépouille à sa famille » en cas de décès. Le Comité insiste par ailleurs sur l’obligation qu’a l’Algérie de  » poursuivre, juger et punir les responsables des violations commises ». L’Algérie doit également « indemniser de manière appropriée [la famille de la victime] pour les violations subies, ainsi que [la victime elle-même] s[i elle] est en vie ».

L’Algérie doit par ailleurs garantir l’efficacité de son système judiciaire, en particulier en ce qui concerne les victimes de torture, d’exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées, et prendre des mesures pour éviter que de telles violations ne se reproduisent

 

Le contexte général

Ces évènements s’inscrivent pendant la guerre civile algérienne durant laquelle des milliers de personnes ont disparu. En effet, selon les sources, de 7’000 à 20’000 personnes auraient été enlevées par les services de sécurité algériens entre 1992 et 1998.  Les membres de ces services agissaient dans toute impunité.  Depuis la mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en 2006, ces derniers bénéficient d’une complète amnistie. Il est d’ailleurs maintenant interdit de porter plainte contre des crimes ou exactions comme ceux dont M. FARAOUN a été la victime.

 

TRIAL a obtenu justice pour cinq nouvelles victimes de disparitions forcées en Algérie. Condamnée à une vingtaine de reprises par le Comité des droits de l’homme des Nations unies, l’Algérie n’a à ce jour entrepris aucune démarche pour mettre en œuvre ses obligations. TRIAL appelle à nouveau les autorités algériennes à tout entreprendre pour élucider le sort des près de 10’000 disparus et punir les auteurs de violations massives des droits de l’homme.

Les disparitions de Djillali Larbi, Mohammed Lemmiz, Benattia Zerrougui, Nour-Eddine Mihoubi et Farid Faraoun s’inscrivent dans le cadre de la guerre civile algérienne, durant laquelle des milliers de personnes ont été portées disparues aux mains de l’armée, des services de sécurité de l’Etat ou des groupes armés.

Le Comité des droits de l’homme des Nations unies (CDH) a condamné l’Algérie tenue responsable de la disparition de ses cinq ressortissants. TRIAL salue ces décisions qui portent à une vingtaine le nombre de condamnations de l’Algérie devant les Comités onusiens, dont douze sur la base de plaintes déposées par TRIAL. Pour l’heure, sept autres cas défendus par TRIAL contre l’Algérie sont encore en suspens devant l’ONU.

« Depuis 2007, l’Algérie fait régulièrement l’objet de condamnations de l’ONU pour les violations massives des droits de l’homme commises sur son territoire. Il est temps que le gouvernement algérien se conforme à ses obligations internationales et mette tout en œuvre pour faire la lumière sur le sort de milliers de ses ressortissants toujours portés disparus et punissent les responsables de ces atrocités », réclame Philip Grant, directeur de TRIAL.

Le CDH conclut que les disparitions forcées de Djillali Larbi, Mohammed Lemmiz, Benattia Zerrougui, Nour-Eddine Mihoubi et Farid Faraoun constituent une violation par l’Algérie de plusieurs dispositions du Pacte International relatif aux droits civils et politique (Pacte), en particulier celles protégeant :

  • le droit à la vie
  • le droit à la liberté
  • le droit à ne pas être soumis à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements

Le Comité exige maintenant de l’Algérie de:

  • mener une enquête approfondie sur ces disparitions et en fournir les résultats
  • libérer les intéressés ou, en cas de décès, restituer leur dépouille aux familles
  • poursuivre, juger et punir les responsables des violations commises
  • indemniser les familles des victimes pour les violations subies

L’Algérie doit par ailleurs garantir l’efficacité de son système judiciaire, en particulier en ce qui concerne les victimes de torture, d’exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées, et prendre des mesures pour éviter que de telles violations ne se reproduisent.

Les victimes:

Djillali Larbi a été arrêté par la gendarmerie algérienne le 25 mai 1994 et détenu pendant trois semaines avant d’être transféré vers un lieu inconnu le 13 juin 1994. Son sort reste inconnu depuis lors.

En octobre 2008, TRIAL a saisi le CDH d’une plainte individuelle pour le compte du père de la victime. En août 2013, le CDH a conclu que la disparition de M. Djillali Larbi constitue une violation par l’Algérie de plusieurs articles du Pacte. Voir la décision.

Mohammed Lemmiz a été enlevé le 30 avril 1996 à l’aube par des membres de l’armée nationale. Il est toujours porté disparu. En juillet 2008, TRIAL a saisi le CDH d’une plainte individuelle pour le compte de la mère de la victime.

En août 2013, le CDH a conclu que la disparition de M. Mohammed Lemmiz constitue une violation par l’Algérie de plusieurs articles du Pacte. Voir la décision.

Benattia Zerrougui a été arrêté le 1er juin 1995 vers midi, à Tiaret. Il est depuis lors porté disparu. En juin 2008, TRIAL a saisi le CDH d’une plainte individuelle pour le compte du frère de la victime.

En août 2013, le CDH a conclu que la disparition de M. Benattia Zerrougui constitue une violation par l’Algérie de plusieurs articles du Pacte. Voir la décision.

Nour-Eddine Mihoubi a été arrêté dans l’après-midi du 27 janvier 1993 par des membres de la police algérienne. Il n’a, depuis lors, jamais été revu par sa famille. En mars 2009, TRIAL a saisi le CDH d’une plainte individuelle pour le compte de la mère de la victime.

En octobre 2013, le CDH a conclu que la disparition de M. Nour-Eddine Mihoubi à la violation par l’Algérie de plusieurs articles du Pacte. Voir la décision.

Farid Faraoun a été arrêté à son domicile le 11 février 1997 à 12 h 45 par des agents de la sûreté de la wilaya de Sidi-Bel-Abbes. Il est, depuis lors, porté disparu. En mai 2009, TRIAL a saisi le CDH d’une plainte individuelle pour le compte de son épouse, de sa mère et de sa fille.

En octobre 2013, le CDH a conclu que la disparition de M. Farid Faraoun à la violation par l’Algérie de plusieurs articles du Pacte. Voir la décision.

Alkarama, le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) et TRIAL poursuivent leurs efforts en faveur des victimes de graves violations des droits de l’homme en Algérie

Le Comité des droits de l’homme des Nations unies se réunira lundi 25 mars 2013 pour assurer le suivi de condamnations dans des affaires de violations des droits de l’homme. En vue de cette réunion, les trois organisations précitées ont écrit au Comité et dénoncent la complète absence de mise en œuvre de seize décisions condamnant l’Algérie. D’une voix commune, les trois organisations réclament des mesures énergiques pour que des enquêtes sur les crimes de disparition forcée et d’exécution sommaire commis pendant la  » décennie noire  » soient initiées par les autorités algériennes, que la lumière soit faite sur les faits en cause et enfin, que les responsables soient identifiés, poursuivis et sanctionnés. Les victimes et leurs familles, dont la douleur demeure vive, doivent avoir accès au plus vite à des réparations complètes et appropriées.

Pour Rachid Mesli, « Les familles de disparus ont placé leur confiance dans le Comité des droits de l’homme en lui soumettant les graves violations dont elles ont été victimes. Elles attendent aujourd’hui que les décisions qu’il a rendues, reconnaissant leurs souffrances et établissant la responsabilité de l’Etat algérien, soient enfin mises en œuvre de manière effective ».

Nassera Dutour souligne que « les familles attendent déjà depuis vingt ans le retour de leurs enfants et se heurtent toujours au silence des autorités. Le refus de donner suite aux décisions du Comité est d’autant plus douloureux que le gouvernement algérien ne cesse de ternir la mémoire des victimes. Il est temps que les souffrances des proches de disparus soient entendues et que des réponses leur soient apportées ».

Philip Grant rappelle que « le Comité des droits de l’homme des Nations unies a donné raison aux victimes dans ces seize affaires et ce, après un examen approfondi et impartial de leur plainte. Les autorités algériennes doivent dès lors se conformer aux conclusions du Comité et à leurs obligations internationales de toute urgence. Un terme doit être mis à l’impunité pour ces graves violations des droits de l’homme; et les victimes et leurs familles pleinement rétablies dans leurs droits. Elles ont assez souffert! »

TRIAL a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations unies de deux communications individuelles au nom de Jit Man Basnet, victime de disparition forcée et de torture suite à son arrestation au Népal en février 2004 et au nom d’Ermin Kadiric victime d’une arrestation arbitraire et de mauvais traitements, puis exécuté en Bosnie-Herzégovine en juillet 1992.

Avocat et journaliste, Jit Man Basnet a été arrêté le 4 février 2004. Les forces de sécurité népalaises l’ont emmené de force dans un campement militaire connu sous le nom de «Bhairabnath Battalion barracks». Soupçonné précisément d’être en contact avec les Maoïstes, Jit Man Basnet a été torturé durant les trois premiers jours de sa détention. Plus il niait l’existence de tels contacts, plus durs étaient les sévices. Les conditions de détention étaient par ailleurs effroyables. Pendant 258 jours, Jit Man Basnet est resté les yeux bandés et les mains menottées. Ses proches se sont activés pour le faire libérer, mais l’armée a jusqu’au bout nié l’avoir arrêté et le détenir.

A partir de 2001, le recours aux disparitions forcées, aux mauvais traitements, aux exécutions sommaires et aux détentions arbitraires perpétrés par les agents de l’Etat, mais aussi par les Maoïstes, s’est généralisée. Les arrestations arbitraires à l’encontre des personnes suspectées d’être affiliées avec les maoïstes ont continué pendant des années. C’est dans ce contexte que Jit Man Basnet a été arrêté et a disparu durant plus de 8 mois.

  • Pour plus d’informations sur l’affaire Basnet, cliquer ici.

 

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En janvier 2011, TRIAL a également soumis une communication concernant le cas d’Ermin Kadirić qui fut arrêté par des membres des forces bosno-serbes (Vojska Republike Srpske – VRS) et de groupes paramilitaires en juillet 1992. Ermin Kadirić et d’autres hommes issus du même quartier ont subi des mauvais traitements pendant plusieurs heures avant d’être exécutés par des membres de la VRS. Son fils et son épouse vivent depuis dans une situation d’incertitude extrêmement angoissante puisqu’ils n’ont jamais reçu la moindre information sur ce qu’il était advenu de la victime, dont le corps a disparu, et n’ont pas été mis au courant les résultats d’une quelconque enquête.

Dans le cadre du suivi des observations adoptées en novembre 2006 par le Comité des droits de l’homme sur la mise en oeuvre par la Bosnie-Herzégovine du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, TRIAL et six associations de familles de disparus en Bosnie-Herzégovine, toutes origines confondues, ont soumis ce jour un rapport consacré aux problèmes rencontrés dans ce pays par les familles de personnes disparues.

Le Centre d’action juridique de TRIAL (CAJ) a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies en raison de graves et multiples violations.

En juillet 2008, le Centre d’Action Juridique – TRIAL (CAJ) et l’organisation Al-Karama pour les droits de l’homme ont introduit, pour le compte du frère de M. Abdussalam Il Khwildy, une communication individuelle contre la Libye devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies.

M. Abdussalam Il Khwildy a été arrêté arbitrairement par des agents de la sécurité intérieure libyenne en avril 1998, suspecté d’avoir aidé l’auteur de la communication à sortir du pays en 1996, et gardé en détention plus de 5 années. Il a été détenu incommunicado et a fait l’objet de tortures et de mauvais traitements.

Aprés avoir été libéré en mai 2003, il a de nouveau été arrêté par des agents de la sécurité intérieure le 17 octobre 2004. Il a été condamné à deux ans de prison par un tribunal spécial le 7 août 2006, à l’issue d’un procès inéquitable, où aucun de ses droits procéduraux n’a été respecté. Pendant cette période il a été maintenu en détention à la prison d’Abu Slim, où il est resté jusqu’au 17 octobre 2006.

Alors qu’il devait être libéré ce jour-là, M. Il Khwildy a été transferé vers un centre de détention secret, où il a été autorisé à téléphoner à son père deux jours après; il a dit qu’il s’attendait à être bientôt libéré. Il n’a cependant jamais été libéré et sa famille n’a pas été informée de son sort jusqu’en mai 2008. Les autorités compétentes, auxquelles les proches de la victime s’étaient adressés, avaient nié le détenir jusqu’à cette date. A présent, près de deux ans après avoir purgé sa peine, il est toujours détenu à la prison d’Abu Slim.

Il a été demandé au Comité des droits de l’homme de déclarer que la Libye a violé les droits fondamentaux de M. Abdussalam Il Khwildy ainsi que de son frère, et qu’elle doit par conséquent leur accorder réparation.
Pour plus de détails, voir la fiche CAJ, ici.

Le Centre d’action juridique de TRIAL (CAJ) a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies en raison de la disparition forcée de M. Mohamed Lemmiz.

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En juillet 2008, le Centre d’Action Juridique – TRIAL (CAJ) a introduit, pour le compte de la mère de Mohamed Lemmiz, une communication individuelle contre l’Algérie devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies.

M. Lemmiz est porté disparu depuis son arrestation, le 30 avril 1996, par des membres de l’armée algérienne. Sa famille, en dépit de ses nombreuses démarches, n’a obtenu des autorités nationales aucune information sur son sort.

Le CAJ a demandé au Comité des droits de l’homme de déclarer que l’Algérie a violé les droits fondamentaux de Mohamed Lemmiz et de sa mère, et qu’elle doit par conséquent lui accorder réparation.

Pour plus de renseignements sur cette affaire cliquez ici.

Le Centre d’action juridique de TRIAL (CAJ) a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies en raison de la disparition forcée de M. Benattia ZERROUGUI.

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En juin 2008, le Centre d’Action Juridique de TRIAL (CAJ) a introduit, pour le compte du frère de Benattia ZERROUGUI, une communication individuelle contre l’Algérie devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies.

M. ZERROUGUI est porté disparu depuis son arrestation, le 1er juin 1995, par des membres de la police algérienne. Sa famille, en dépit de ses nombreuses démarches, n’a obtenu des autorités nationales aucune information sur son sort.

Le CAJ a donc sollicité du Comité des droits de l’homme qu’il déclare que l’Algérie a violé les droits fondamentaux de Benattia ZERROUGUI et de son frère, et qu’elle doit par conséquent accorder des réparations.

  • Il s’agit du 7ème dossier déposé par le CAJ contre l’Algérie.