Algérie : Abdelkrim Azizi, torturé dans sa propre maison

30.01.2009 ( Modifié le : 17.07.2017 )

L’affaire Khaoukha Marouf devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies

RTEmagicC_Abdelkrim_Azizi_-_photo_01.jpg

Fin janvier 2009, le Centre d’action juridique – TRIAL (CAJ) a introduit, pour le compte du mari et du fils de Khaoukha Marouf, Abdelkrim et Abdessamad Azizi, une communication individuelle contre l’Algérie devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies.

Il s’agit du onzième dossier contre l’Algérie déposé par le CAJ.

La nuit du 22 septembre 1994, des policiers algériens en uniforme ont envahi le domicile de Khaoukha Marouf. Une fois à l’intérieur, ils ont séquestré son mari, Abdelkrim Azizi, dans la salle de bain et l’ont torturé en vue de sa femme et de ses enfants. Ils ont ensuite emmené Abdelkrim ainsi qu’un de ses fils, Abdessamad Azizi, avec eux. De plus, ils ont brutalisé deux des filles Azizi et saccagé la maison des victimes ainsi que pillé le magasin familial adjoint.

RTEmagicC_Abdessamad_Azizi_-_photo_01.jpg

Malgré les nombreuses démarches entreprises par Khaoukha Marouf, aucune information sur le sort de Abdelkrim et Abdessamad Azizi ou sur leur lieu de détention n’a pu être obtenue. Cela fait donc plus de quatorze ans que l’auteur et sa famille ont perdu contact avec eux.

Le CAJ demande au Comité des droits de l’homme de déclarer que l’Algérie a violé les droits fondamentaux de Abdelkrim Azizi and Abdessamad Azizi, ainsi que ceux de Khaouhka Marouf et de sa famille, et que l’Etat partie doit par conséquent accorder réparation. Il est également demandé qu’une enquête sur les circonstances des violations alléguées soit entreprise et que des efforts soient déployés en vue de poursuivre en la justice les personnes responsables.

Pour de plus amples renseignements sur cette affaire, cliquez ici.

©2024 trialinternational.org | Tous droits réservés | Politique de confidentialité | Statuts | Designed and Produced by ACW