« L’action concertée entre les réseaux locaux et TRIAL International est un modèle porteur »

06.02.2020

Portraits de bénévoles #7

Depuis 2018, 12 bénévoles sont exclusivement dédiés à la traduction du site de TRIAL International. Pour les remercier de leur engagement précieux, la série « Portraits de bénévoles » leur donne la parole. Dans ce dernier épisode, Marine Bloch revient sur son parcours bénévole et professionnel dans le domaine pénal.

« Mon expérience en tant que bénévole traductrice au sein de TRIAL International est déjà un atout professionnel. » ©TRIAL International

 

Depuis quand êtes-vous bénévole chez TRIAL ?

Je traduits pour TRIAL depuis mars 2017. C’est une amie de Master, elle-même bénévole à l’époque, qui m’en a parlé. Je connaissais déjà l’ONG depuis 2011, via mes études à l’université de Genève. Ma faculté était à deux pas des locaux de TRIAL !

Dès le début de mon bénévolat, j’ai pu préciser le nombre d’heures que je désirais mettre à disposition. La charge de travail est donc tout fait adaptée à mon emploi du temps.

 

Justement, que faites-vous maintenant ?

Je vis actuellement à Montréal et travaille au Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC). J’apporte également mon soutien à la coordination du Réseau d’échange et soutien aux actions locales (Résal), un réseau qui encourage le développement ou l’amélioration d’initiatives locales contre l’intimidation, l’exploitation sexuelle, l’adhésion aux gangs de rue et la radicalisation.

Suisse d’origine, j’ai effectué mon bachelor en relations internationales à l’université de Genève. C’est lors d’un échange universitaire à l’université de Montréal que je me suis découvert une passion pour la criminologie. J’ai donc poursuivi mes études avec une maîtrise en droit en criminologie et sécurité à l’université de Lausanne.

Avant de prendre mon poste actuel, j’ai été stagiaire analyste à l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) en France, où je me suis spécialisée sur les homicides et leur classification statistique. J’ai également été intervenante sociocommunautaire au sein de la Fondation officielle de la jeunesse, une organisation suisse qui accueille, soutient et accompagne les jeunes adultes en difficulté.

D’un point de vue un peu plus personnel, mes centres d’intérêts sont aussi éclectiques que changeants. M’improvisant artiste peintre un jour, je me sens skieuse professionnelle un autre.

 

 

Pensez-vous que votre expérience comme bénévole pourrait vous servir dans votre carrière ?

Mon expérience en tant que bénévole traductrice au sein de TRIAL International est déjà un atout professionnel. À mon poste actuel, il m’arrive de devoir traduire des documents ou de corriger les traductions des membres de l’équipe.

 

Quels aspects de la mission de TRIAL vous parlent le plus ?

En tant que premiers intervenants, les acteurs de terrain sont un maillon crucial de la chaine d’action. Parce qu’ils sont en contact avec les populations locales, ils sont les mieux placés pour rendre compte de la transversalité des enjeux. C’est pourquoi les formations dispensées auprès des divers acteurs investis dans la lutte contre l’impunité (avocats, procureurs, journalistes et ONG) me semblent indispensables à la réussite de tous programmes. L’action concertée entre les réseaux locaux et TRIAL International est un modèle très porteur.

 

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