BiH : TRIAL soumet des allégations générales au Groupe de travail sur les disparitions forcées

29.06.2009 ( Modifié le : 17.07.2017 )

Selon son mandat, le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDF) peut transmettre aux gouvernements intéressés un résumé des allégations envoyées par les familles des personnes disparues ou par des ONG concernant les obstacles entravant l’application de la Déclaration de 1992 sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. Cette procédure permet aux gouvernements de commenter ces allégations s’ils le souhaitent. RTEmagicC_bosnie_1.jpg

En 1996, à l’issue de la guerre de Bosnie-Herzégovine (BiH), entre 25’000 et 30’000 personnes sont portées disparues. Plus de 15 ans plus tard, le sort de 13’000 d’entre elles est toujours inconnu, maintenant leurs proches dans un état d’angoisse et d’incertitude permanent.

De nombreux corps ont été exhumés, et un certain nombre d’initiatives judiciaires ont été entreprises. Néanmoins, d’importants obstacles se dressent toujours sur la voie d’une application pleine et entière de la Déclaration de 1992 par la Bosnie-Herzégovine. Jusqu’à ce que ces problèmes soient abordés et traités, les droits des victimes de disparitions forcées ainsi que ceux de leurs proches continueront d’être violés.

Au mois de juin 2009, TRIAL – par le biais de son Centre d’action juridique – a donc soumis au GTDF des allégations générales concernant les obstacles empêchant la mise en œuvre de la Déclaration de 1992 en BiH, en demandant au Groupe de travail de transmettre ces allégations au gouvernemant, et de l’inviter à émettre des commentaires y relatifs.

Vous trouverez plus d’informations à ce sujet en anglais sur le site internet de TRIAL.

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