Le Groupe de travail sur les disparitions forcées en visite en Bosnie-Herzégovine… TRIAL aussi!

22.06.2010 ( Modifié le : 17.07.2017 )

Le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires s’est rendu en Bosnie-Herzégovine du 14 au 21 juin afin d’y rencontrer le gouvernement, diverses instances nationales et locales, plusieurs institutions internationales, des organisations de défense des droits de l’homme et des associations de victimes. 

TRIAL, qui est à l’origine d’une allégation générale sur la Bosnie-Herzégovine qui a poussé le Groupe de travail à solliciter cette visite, a été longuement entendue par le Groupe de travail lundi 14 juin.

Lejla Mamut, représentante du Centre d’action juridique (CAJ) à Sarajevo, Gabriella Citroni, conseillère juridique, et Philip Grant, directeur du CAJ, ont rencontré les membres du Groupe de travail pour expliquer en détail les problèmes juridiques et pratiques rencontrés par les proches de victimes de disparitions forcées, quel que soit leur appartenance ethnique. Manque d’information sur les enquêtes et les recherches, absence de poursuites contre les criminels, système de réparations défaillant: près de 15 ans après la fin de la guerre, de nombreuses victimes attendent toujours que les corps de leurs proches et que justice leur soient rendus.

Le CAJ a également préparé ses associations partenaires en vue de leur propre audition par le Groupe de travail.

Ce dernier rendra un rapport circonstancié sur sa visite, ainsi que des recommandations au gouvernement bosniaque d’ici la fin de l’année. Le rapport sera ensuite discuté au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en mars 2011. Le CAJ suivra de près les développements à venir et interviendra auprès des autorités nationales et locales pour que les recommandations du Groupe de travail soient effectivement mises en oeuvre.

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