Les violences sexuelles désignent tous les actes à caractère sexuel non-consentis ou imposés par la force ou la menace (violence physique mais également psychologique, détention, abus de pouvoir, etc.). Si les femmes et les filles en sont souvent les principales victimes, bon nombre d’hommes et de garçons sont également concernés. Ces actes comprennent :
l’esclavage sexuel
le viol
la prostitution forcée
la grossesse forcée
la stérilisation forcée
toute autre forme de violences sexuelles de gravité comparable
le mariage, l’union, l’avortement ou la nudité forcé(e).
Ces faits sont rarement signalés car les victimes craignent d’être stigmatisées et de subir des répercussions sociales, économiques et juridiques. En gardant le silence, elles sont plus vulnérables à des complications psychologiques et médicales.
Durant ou après les conflits, les violences sexuelles sont souvent associées à d’autres formes de violences ou des crimes de guerre, tels que les meutres, le recrutement d’enfants soldats, la destruction de biens et le pillage.
Les violences sexuelles peuvent être utilisées comme une arme de guerre destinée à terroriser les populations, détruire les liens communautaires et familiaux et influencer la démographie. Elles font parfois partie intégrante des stratégies militaires de groupes armés.
Les violences sexuelles dans le droit international
Dans certaines circonstances, les violences sexuelles peuvent constituer un crime international (crime de guerre, crime contre l’humanité et/ou génocide), auquel cas leurs auteurs peuvent – et doivent – être jugés au niveau national ou international.
Dans les dernières décennies, les tribunaux internationaux sont à l’origine d’une vaste jurisprudence relative aux violences sexuelles en droit international, afin d’assurer une meilleure reddition de comptes quant à ces crimes. Malheureusement, l’effet dissuasif est presque nul et les violences sexuelles demeurent une pratique terriblement courante dans le monde.
Si tout individu peut être victime de violences sexuelles, le Comité international de la Croix-Rouge a identifié certains groupes tout particulièrement vulnérables :
les femmes et les filles, notamment les chefs de famille et les veuves
les migrants et les réfugiés
les détenus
les membres d’un groupe ethnique en particulier
les personnes associées aux forces ou groupes armés
TRIAL International s’engage contre les violences sexuelles en temps de conflit
TRIAL lutte activement contre l’impunité pour les violences sexuelles en temps de conflit, en particulier en Bosnie-Herzégovine, au Burundi, en RDC et au Népal.
Aider les victimes
TRIAL International représente les survivant/e/s de violences sexuelles devant divers organes de défense des droits humains. Elle leur soumet notamment des rapports pour leur faire prendre conscience de l’impunité rampante pour ces crimes.
Juger les responsables
TRIAL International a présenté de nombreuses affaires de violences sexuelles, le plus souvent commises en Bosnie-Herzégovine, devant les juridictions nationales et internationales.
Former les défenseurs des droits humains
TRIAL International organise des ateliers de renforcement des capacités destinés aux défenseurs des droits humains, en les formant à recueillir des éléments témoignant de violences sexuelles de manière efficace, mais sans traumatiser davantage les victimes. Ces pratiques permettent de mieux documenter les affaires de violences sexuelles et facilitent les enquêtes.
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